(Crédits : DR)
AASCB, AMBA, EQUIS sont autant de labels d’excellence que les écoles de management vantent dans leur communication. Similaires à des notations telles que le triple A en finance, ces récompenses constituent une assurance-qualité. Néanmoins, elles sont également devenues une affaire lucrative et une question de survie pour les business schools internationales. Régulièrement, des accusations dénoncent notamment l’aspect pécuniaire des accréditations. Comment cela fonctionne, à quoi cela sert, quels sont les enjeux, et quels sont les revers de la médaille ? Commençons par distinguer les accréditations et reconnaissances conférées par l'État ( formations visées , grade de master ...) de celles attribuées par des accréditeurs privés. Malgré l'absence de caractère officiel de ces derniers, leur portée internationale est souvent prééminente sur celle de l'État. Parmi environ 13 000 business schools au monde, moins de 10 % ont à minima l'un de ces labels internationaux. Moins de 1 % détiennent l'AASCB, l'AMBA, et l'EQUIS, triple couronne détenue en France par seulement 15 écoles au total dont l' ESSEC , entrée récemment dans ce club plutôt select. Le processus pour obtenir une de ces accréditations pour la première fois peut prendre jusqu'à sept ans avec des étapes semblables pour chacune des accréditations : une enquête préliminaire auprès de l'école ; un rapport écrit par l'école à partir de standards et de questions précises ; une visite sur site par une équipe de pairs ; des recommandations écrites par cette équipe ; la décision de l'accréditeur d'accorder ou non le label à l'institution et sous quelles conditions. Chacune de ces trois accréditations a cependant son propre raisonnement. L'américaine AACSB se concentre beaucoup sur l'assurance de la qualité de l'apprentissage en se focalisant davantage sur des critères quantitatifs et des checklists, l'EQUIS (l'équivalent européen) met plus de poids sur la stratégie internationale de l'institution et poursuit une approche plus qualitative. L'AMBA basée à Londres est en quelque sorte la petite sœur des deux autres car elle n'accrédite que des programmes individuels et non des institutions entières. Assurance-qualité et moteurs du perfectionnement des business schools
La phase d'accréditation ou de réaccréditation régulière oblige les business schools à se remettre en question. Elle implique tous les stakeholders de l'institution (l'équipe de direction, le corps professoral, le corps administratif, les étudiants et alumni) et sont un excellent moyen de les fédérer autour d'un même projet - souvent équivalent à un projet de modernisation d'une entreprise. Enfin, au moment de l'obtention du label, une fierté s'installe parmi tous ces acteurs et est source d'énergie et de renouveau. Ainsi, la recherche scientifique montre que les accréditations ont amélioré les écoles de management. Bien que leur utilité soit incontestable, les accréditations pourraient l'être encore davantage, si appliquées et préparées de manière optimale. Il arrive que les écoles soient débordées et ne prennent/ne puissent pas prendre le temps nécessaire. Ainsi, quelquefois la finalité d'obtenir l'accréditation prend le dessus sur l'objectif d'améliorer véritablement et durablement son institution. Or, pour qu'une accréditation ait un rôle majeur d'assureur-qualité, les processus d'amélioration doivent être assidus et permanents. Affaire pour les accréditeurs et question de survie pour les écoles
Les accréditations ont un impact direct sur le recrutement des meilleurs étudiants sensibles aux labels d'excellence. Elles sont également indirectement vitales par leur prise en compte dans les barèmes des classements et par leur qualité de repère lors du choix des partenaires prestigieux pour les meilleures écoles internationales. Ainsi, dans un contexte de baisse constante des financements publics où bien recruter devient crucial, la perte d'une accréditation peut avoir des conséquences dramatiques. Cette importance se reflète dans le coût élevé des accréditations. Il existe des coûts directs élevés critiqués par La Cour des comptes car les accréditeurs de l'AASCB ou de l'EQUIS facturent environ 50 000€ pour un label d'une durée de cinq ans. Mais les standards exigeants des accréditeurs créent également des coûts indirects très importants tels que celui induit par le pourcentage minimum d'enseignants permanents avec un niveau élevé de recherche. Ces professeurs sont plus chers que des intervenants donnant seulement quelques cours chaque année. Ainsi, la School of Management and Innovation de Sciences Po , institution pourtant prestigieuse, aurait actuellement des difficultés à décrocher l'un de ces labels avec un corps enseignant constitué de très peu d'enseignants-chercheurs permanents. Pour les accréditeurs il existe parfois également une pression financière pour maximiser leur profit en poursuivant une politique d'expansion qui respecterait leurs critères de qualité. Accusations d'accompagnement : uniformisme, lobbysme, opportunisme
Même si les accréditeurs soulignent à juste titre que chaque école est évaluée dans son contexte, un certain effet d'harmonisation est indéniable et se traduit par des accusations régulières d'uniformisation. À l'inverse, cette harmonisation transnationale se heurte parfois aux normes étatiques. Au Royaume-Uni par exemple, l' accréditeur national demande l'existence d'évaluateurs externes à l'école. En Allemagne, en revanche, cela est interdit par la loi car le professeur est le juge ultime de la qualité de son cours. Pour une école comme ESCP Europe , avec des campus et normes à respecter dans six pays européens, cela peut devenir assez compliqué. D'autres accusations se concentrent autour du lobbying. Sans surprise, les écoles ayant reçu l'accréditation discutent et influencent les évolutions potentielles des critères d'évaluation - ce qui rend quelquefois plus dur pour les non-membres d'y rentrer. Par exemple quand l'AASCB s'est vu renouveler de manière significative en 2003 et 2013, un comité de directeurs d'écoles membres a proposé des changements. Enfin par opportunisme, des membres de direction des écoles peuvent essayer d'influencer le rapport des accréditeurs de façon à ce qu'il soit utile à leur politique interne. Cette instrumentalisation, source de mécontentement, veut qu'il soit plus simple de fermer ou de repositionner des programmes, de modifier les statuts du corps enseignant, si cela est effectivement demandé par un accréditeur objectif et externe à la maison. Des labels d'excellence bien particuliers aux business schools
Ces accréditations revêtent donc un caractère incontournable d'assurance-qualité pour les écoles de commerce en quête de prestige. Mais est-ce que ces labels d'excellence existent aussi dans d'autres secteurs de l'enseignement supérieur et est-ce que ce système serait transposable à d'autres domaines ? Les écoles d'ingénieurs ont à cet égard leur label QUESTE , soutenu par la Commission européenne, mais qui reste encore très circonscrit. Toutefois, pour qu'un label fonctionne il faut qu'il y ait un besoin pour la formation concernée motivé par une offre variée et potentiellement anarchique dans la formation concernée. Le label de l'AMBA a été créé car beaucoup de formations MBA médiocres avaient émergé d'un marché lucratif dans les années 1970-1980. De plus, un label ne peut s'établir sans le consentement des institutions elles-mêmes, surtout les plus prestigieuses d'entre elles. Un label légitime tend à être octroyé par l'État ou soutenu par un organisme important. Finalement, souvent les formations ont une forte composante nationale, comme la médecine ou le droit, et sont donc moins propices à des labels internationaux d'excellence de qualité, pour le moment bien particuliers aux business schools.

Ecoles de commerce : assurance-qualité et accusations

U.S. fund Global Infrastructure Partners has agreed to buy EquisEnergy, Asia’s largest independent renewable energy firm, for $3.7 billion with partners including sovereign fund China Investment Corp, underscoring growing global interest in renewables investment. Singapore-headquartered Equis is the largest renewable energy independent power producer in Asia‐Pacific, with over 180 assets comprising solar, wind and hydro generation spread across countries including Australia, Japan, India and the Philippines. Equis’ assets have installed capacity of more than 11 gigawatts. A big chunk of the assets are based in Japan. “The transaction is the largest renewable energy generation acquisition in history and positions GIP as a dominant renewable energy developer in the key OECD growth markets of Australia and Japan, as well as across India and South-East Asia,” Equis Pte Ltd and GIP said in a statement on Wednesday. Moody’s Investors Service said in September that renewables would become a central focus of national energy policies as more countries shift to renewable procurement through competitive auctions. Reuters reported in July that Japanese trading firms, global pension funds, several companies and buyout firms were competing to buy Equis, at a time when many Asian governments are expanding the use of renewable power and its costs are falling. “Government policies are supportive and encouraging of renewables. But just as important and if not more so, is that the cost curve of both wind and solar has come down massively,” one person familiar with the Equis deal said on Wednesday. “In most markets now, you don’t need government subsidies to make it economically viable and that’s always been the handbrake,” said the person, who was not authorised to speak to the media on the matter. The Public Sector Pension Investment Board, one of Canada’s largest pension investment managers, is also part of the buying consortium, the statement showed. The source said GIP would own a stake of 50 percent in Equis, while PSP and CIC would each own between 10 percent and 20 percent. GIP, PSP and CIC did not immediately respond to a request for a comment outside regular U.S. hours. This year has already seen CIC sign a big-money deal, after it agreed to buy European warehouse firm Logicor Ltd for nearly $14 billion. “We are excited by the new investment in Equis Energy which is a strong fit with GIP’s global renewable investment strategy,” Adebayo Ogunlesi, GIP’s chairman and managing partner, said in the statement. New York-based GIP, which manages over $40 billion for its investors, has investments in Spain’s Gas Natural, Port of Melbourne and Britain’s Gatwick Airport. GIP raised a record $15.8 billion in its third fund that closed in January. Another infrastructure investor, I Squared Capital, aims to raise as much as $6.5 billion in a new global fund. During the Equis sale process, many bidders had formed consortia to divide up the portfolio as some were keen to only buy certain assets, and the total acquisition size was large. The buyers are also taking on assumed liabilities of $1.3 billion. Equis and GIP said they signed a binding deal for the sale of 100 percent of Equis Energy to GIP and co-investors. The transaction is expected to close in the first quarter of 2018.
Credit Suisse and JPMorgan were financial advisors to Equis Energy. Skadden, Arps, Slate, Meagher & Flom LLP acted as legal advisor while Clifford Chance advised GIP. Like this report? Sign up for our  daily newsletter  to get our top reports.

GIP, China’s SWF in record $5 bn energy deal to buy Equis including Indian assets

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GIP to acquire Equis in record $5bn renewable energy deal

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Global Infrastructure Partners (GIP) has agreed to acquire 100% of Equis Energy, a project platform of 180 assets under private equity investor Equis Funds Group, for $5 billion. It is said to be the world’s largest renewable energy generation acquisition to date. According to a statement, GIP and unspecified co-investors will pay in cash and assume liabilities of about $1.3 billion. The transaction remains subject to approvals and is expected to close in the first...
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GIP to buy Equis renewable energy portfolio for $5b

Wed, 25/10/2017 - 10:21
Global Infrastructure Partners’ (GIP) Global Infrastructure Partners III fund – in conjunction with the Public Sector Pension Investment Board (PSP Investments) and a group of its other Limited Partner Co-Investors – is to acquire 100 per cent of the equity interests in the wind and solar renewable energy portfolio of Equis Funds Group (Equis Energy) for USD3.7 billion. Equis Energy is one of the largest renewable energy independent power producers in the Asia-Pacific region (APAC). The company is headquartered in Singapore and operates in several of the largest and fastest-growing renewable markets in APAC, including Japan, Australia, Indonesia, the Philippines, India and Thailand. Equis Energy invests in countries with favourable regulatory regimes and supportive power market dynamics. To date, Equis Energy has developed a portfolio of 1.9 GW of operational, construction and shovel-ready solar PV and onshore wind assets. In addition, Equis Energy owns a promising long-term development pipeline comprised of over 115 projects representing 9.1 GW. Equis Energy places a strong emphasis on building strong management capabilities in each country. It employs over 300 dedicated professionals with industry-leading sector expertise. Its management capabilities span the entire renewable project value chain: origination, permitting, design, procurement, construction, financing and operations. Since its inception in 2012, Equis Energy has organically developed and built 100 percent of its portfolio. The company is focused on retaining full control of its projects, which has resulted in superior speed of execution and an enhanced success rate for its development projects. This operating strategy has driven the strong growth of the platform. The operating assets generate stable earnings, which are underpinned by fixed, long-term offtake agreements. The Equis Energy Transaction is subject to customary regulatory closing conditions, and is expected to close in the first quarter of 2018. Adebayo Ogunlesi, Chairman and Managing Partner of GIP, says: “We are excited by the new investment in Equis Energy which is a strong fit with GIP’s global renewable investment strategy. Equis Energy is a unique success story in the APAC region as it has systematically executed its growth strategy since its founding five years ago. In that period, Equis Energy has become one of the leading renewable energy platforms in the region, with a best-in-class business model, a high-quality asset portfolio and an outstanding management team. We look forward to continuing the Equis Energy success story in the years to come and to supporting new growth opportunities in one of the most promising renewable energy markets in the world.”

Global Infrastructure Partners III, PSP Investments and CIC Capital to acquire Equis Energy

Blackstone

Merrill

Funding Date

Pre-Money Valuation

Post-Money Valuation

Amount Raised

Shares Authorized

Issuance Price

Dividend Rate

Liquidation Preferences

Liquidation Price

Participation

Conversion Price

Anti Dilution

General Voting

Board Voting

Par Value

Acq - Fin

Equis is an Asian energy and infrastructure specialist. The fund invests in a variety of sectors including renewable and conventional power generation, energy transmission and distribution, energy and agricultural storage and handling, waste and water treatment, and energy, agricultural and general transportation and logistics.

Equis Funds Group

Global Infrastructure Partners

Name	Vinodh Krishnamoorthy
Work History	Blackstone, and Merrill
Title	Chief Financial Officer, Chief Operating Officer
Status	Current

Wells Fargo Success Story

3M Success Story

Platform Overview

Equis Funds Group

Executives

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